Gestion: Proposé par Max Bertin actualisé le 16 novembre 2020
L'illusion du vaccin, entretenue par les autorités politiques et de santé publique, solution à tous les problèmes liés à l'épidémie de coronavirus ou sars-cov-2 permet d'ignorer la réalité des conditions de travail des hospitaliers.
En France, le gouvernement et les organismes de gestion de santé publique, pariant sur un prochain vaccin anti covid-19, n'ont pas pris les mesures nécessaires et suffisantes pour contenir la propagation du virus.
De l'inutilité des masques, en mars 2020, à l'absence de mesures systématiques de test avant la sortie du confinement en juin 2020 en passant par l'organisation des élections municipales. Elections qui furent la cause d'une accélération de la propagation en multipliant les cas contacts.
En septembre, la réouverture des établissements scolaires puis universitaires sans considération des risques auxquels serait exposée la population générale, s'appuyait sur un raisonnement erroné supposant que les enfants et les jeunes sont moins susceptibles de contracter l’infection par le SARS-CoV-2.
Alors que, même si l'infection est le plus souvent bénigne chez les jeunes et qu'ils ne développent qu'exceptionnellement des formes graves, ils n'en sont pas moins des vecteurs de contaminations multiples, d'abord dans l'entourage familiale puis indirectement dans la sphère professionnelle une fois les adultes contaminés.
Il suffit d'observer la période d'expansion de la propagation du covid-19 d'avant le second confinement
L'incompétence et l'imprévoyance ne sont pas les seules causes de l'inefficacité des tentatives des gouvernements successifs de contrôle de l'épidémie.
Les demi-mesures comme les couvre-feux imposés, dans huit métropoles accueillant des universités à compter du 17 oct. 2020, ou ici au format, étendu au 24 oct. 2020 à 48 départements avant transformation et extension le 30 oct. 2020 en confinement au niveau national. Mesures qui sont soit excessives, soit tardives.
Il en est du traitement de l'épidémie de covid-19 comme de celui du chômage, qui malgré les annonces gouvernementales victorieuses répétées, voit le nombre de demandeurs d'emplois ne cesser de croître.
Espérons qu'il n'en sera pas de même pour l'épidémie due au coronavirus.
Mais on peut en douter, si l'on en croit la déclaration du ministre de la santé O. Véran
C'est l'impéritie de nos actuels dirigeants à comprendre la nature nouvelle du virus, à observer les réactions et les résultats des pays précédemment touchés par la covid-19, le manque d'anticipation et la croyance en la capacité de la science à développer un vaccin qui stopperait, sans délai, l'épidémie.
Est-ce l'expression d'une gestion ultra libérale, à l'exemple de celle conduite par Trump aux USA? Le fait est que la gestion des hôpitaux ces dernières années, à force d'économies et de recherche de rentabilité, n'a pas permis, ne permet pas de répondre à une pandémie de l'ampleur de celle du SARS-Cov-2.
L'ARS Grand-Est confirme des suppressions de postes et de lits au CHU de Nancy en pleine épidémie.
Les urgentistes tirent la sonnette d'alarme depuis mars 2019, près d'un an avant que l'épidémie n'atteigne la France.
Grève des urgences : comprendre la crise en cinq minutes - Le Parisien
le 18 mars dernier à l'hôpital Saint-Antoine à Paris plus d'un an marianne.net sans pour autant que le gouvernement ne cherche ni n'apporte de solutions.
De vraies mesures d'urgence sanitaire pour contrer l'expansion de l'épidémie de coronavirus aurait dû faire fleurir des structures provisoires et légères pour accueillir le surcroît de patients touchés et nécessitant des soins intensifs plutôt que de les déplacer et avec eux le virus.
Mais non, les gouvernements successifs de MM Philippe et Castex n'apportent aucune réponse utile, à défaut d'être efficace.Plutôt que de promettre un nouveau monde peut-être eu-t-il été utile, si ce n'est préférable, de consulter les annales afin d'y rechercher de précédentes pandémies, sans remonter à la peste noire de 1346 en Europe.
Il existe pourtant un précédent de pandémie, plus récent, qui fit plusieurs dizaines de millions de victimes, celui de la grippe espagnole H1N1 qui se répandit par vagues successives et pour laquelle, la science n'a pas pu ou su éradiquer, puisqu'aujourd'hui, encore, un nouveau cocktail vaccinal est produit chaque année, avec plus ou moins d'efficacité.
Alors, croire et faire croire qu'un vaccin serait le dénouement de la crise épidémique est une illusion dont Macaron et ses comparses se servent pour nous lanterner au travers de discours lénifiants qui se voudrait martiaux et de conseils de défense inutiles.
Pour l'instant, tout laisse à croire que le futur vaccin sera comme celui de la grippe, à renouveler, au moins chaque année.
En conclusion, quel que soit l'optimismela forfanterie peut-être! avec lequel seront annoncés les différents indicateurs signalant un changement de tendances ou d'inversion de la courbe (du chômage) du taux de personnes testées positives à la covid-19, ou l'annonce d'un vaccin, il faudra probablement désormais considérer le SARS-Cov-2 comme une maladie endémique telle que la grippe, avec une virulence plus élevée.
Commentaire : Celui qui, à l'occasion de la commémoration de la disparition du Général De Gaulle, s'affiche à l'ombre du Grand Charles, n'en paraîtra que plus désavantagé.
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