Gestion: Proposé par Max Bertin actualisé le 31 juillet 2022
Préambule :La fin légale de l'état d'urgence sanitaire n'est pas la fin de l'urgence épidémique. Le SARS-CoV-2 et ses sous-variants continuent à circuler entraînant de nouvelles contaminations y compris parmi les personnes vaccinées, même si les cas de recontaminations sont rares mais possibles avec un variant différent.
représentaient, entre le 2 mars 2021 et le 12 juin 2022, 4,1 % de l’ensemble des cas confirmés de COVID-19. Cette proportion est en forte augmentation depuis décembre 2021 : elle était de 0,7 % jusqu’au 5 décembre 2021 et de 4,8 % depuis le 6 décembre 2021.
Toujours selon SPF, La probabilité de réinfection augmente avec l’ancienneté de la première infection pour atteindre un plateau environ six mois après la première infection.
Le 4 juillet 2022, en vue de la fin prévue au 31 juillet suivant de l'état d'urgence sanitaire, la première ministre annonçait qu'elle soumettrait au parlement un Projet de loi, un cavalier législatif maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19 et prévoyant la prorogation au 31 janvier 2023 des dispositions relatives:
Ainsi qu'un nouveau dispositif provisoire de veille et de sécurité sanitaire en remplacement du conseil scientifique présidé par le Professeur Jean-François Delfraissy. Ce comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires est composé de 18 membres, dont 16 personnalités scientifiques ou professionnels de santé, d'un représentant des patients et d'un représentant des citoyens. Tous nommés, par arrêté ministériel, pour deux ans, renouvelable une fois. Sait-on jamais, le provisoire peut devoir durer longtemps.
Par Arrêté du 16 août 2022 Mme Brigitte AUTRAN est nommée présidente du comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires.
Donc, depuis le 1er août, la loi n° 2022-1089 du 30 juillet 2022 met fin à toutes les obligations générales imposées par l'état d'urgence sanitaire, sauf dispositions particulières décidées par certains établissements, notamment hospitaliers et crée un nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires chargé, notamment d'assurer une veille scientifique sur les risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l'homme et l'animal, aux polluants environnementaux et alimentaires. Le papier ne refusant pas l'encre, la mission de ce comité Théodule, chargé d'émettre des avis sur la stratégie à adopter pour lutter contre ces menaces, est élargie au changement climatique. A n'en pas douter, tout cela étant certainement lié!
Parmi les mesures restant à la main du premier ministre, la possibilité d'établir un contrôle particulier aux frontières pour les personnes désirant venir en France en provenance d'une zone à risque de covid-19 ou celles souhaitant se rendre dans les collectivités territoriales, comme on ne nomme plus les, encore, départements d'outre-mer.
Pour autant, il ne faut pas mettre fin aux mesures individuelles de prévention de la propagation du covid-19. L'épidémie court toujours et certaines catégories de personnes sont plus à risques de développer une forme grave de la maladie. Alors ne leur faisons pas courir de risques supplémentaires par un comportement insouciant.
Ce guide à télécharger rappelle le droit applicable et vise à répertorier tous les liens utiles aux employeurs et salariés. Il a été mis à jour au 1er août 2022 notamment pour préciser le cadre applicable aux salariés dits « vulnérables à la Covid-19 »
Le port du masque n'est plus obligatoire depuis le 14 mars 2022 dans les lieux clos, (bureaux, écoles, commerces) et depuis le 16 mai 2022 dans les transports en commun.
N'être plus obligatoire ne veut pas dire plus utilisable, selon les circonstances.
Le port du masque, s'il est abandonné dans les espaces ouverts, reste souhaitable, recommandé, dans les espaces clos où la proximité favorise une possible transmission du virus. Je pense particulièrement aux transports en commun dans lesquels existe une inévitable promiscuité aux heures de pointe. N'allez pas croire que l'ouverture des portes du bus ou du métro suffise à renouveler l'air dans le véhicule. L'air ambiant n'est que l'un des moyens de contamination. D'autres vecteurs de transmission existent.
Climatisation: Les lieux de travail climatisés, à conditions que la centrale de climatisation collective ne mélange pas l’air neuf qu'elle souffle dans les locaux et l’air récupéré, ne favorise pas la transmission de virus. A contrario, un climatiseur individuel brasse l'air de la pièce dans laquelle il est installé, donc déplace les miasmes les exhalaisons et un éventuel virus d'une pièce fermée, d'autant plus que le climatiseur est en service.
Le virus pouvant, dans certaines conditions, persister sous forme de traces plusieurs heures à plusieurs jours sur une surface contaminée par des gouttelettes. Il reste donc recommandé de nettoyer fréquemment les surfaces touchées par les mains des autres utilisateurs des locaux.
Le nettoyage des zones de contact telles que les poignées de portes, les interrupteurs électriques, les comptoirs d'accueil, la robinetterie des sanitaires, etc. devrait être effectué au moins deux fois par jour dans les locaux collectifs.
Dans les files d'attentes, il reste nécessaire de maintenir une distance suffisante avec les autres personnes car vous ignorez leurs états de santé.
Dans les magasins de bouche, évitez les heures d'affluences.
Dans les établissements recevant du public assis, restaurants, salles de cinéma ou de théâtre, etc. l'occupation d'un siège ou d'une table sur deux reste souhaitable.
Si les différents variants du SARS-CoV-2 circulant actuellement sont responsables de formes moins sévères sur l'ensemble de la population vaccinée, les personnes immunodéprimées présentent un risque accru de développer une forme grave de la COVID-19
le SARS-CoV-2 est un virus très contagieux qui mute très rapidement dont le délai d'incubation varie de 3 à 14 jours, généralement de 3 à 5 jours, avant que les premiers symptômes n'apparaissent
Période d'incubation durant laquelle un porteur, apparemment sain, peut contaminer directement plusieurs personnes et indirectement plusieurs dizaines de personnes.
C'est ainsi qu'on a pu constater une recrudescence des contaminations après les élections municipales en 2020 et législatives en 2022.
Les mouvements de populations sont une autre cause de contamination confirmée à l'occasion de déplacement en villégiature ou comme lors de l'annonce du 1er confinement qui vit le départ en province de certains p(h)arisiens qui amenèrent avec eux les 1er cas de covid-19 dans les territoires.
Conclusion provisoire: De notre comportement individuel naîtra la protection collective, peut-être plus efficacement qu'avec la vaccination anti-covid-19. Vaccination à répéter tous les 3 à 6 mois, sans, pour autant, empêcher la transmission du virus mais les rappels atténuent les formes graves de la maladie.
lectures complémentaire: Covid-19: évolution en 2022 du 1er janvier 2022 jusqu'à la fin de l'état d'urgence
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